Réponses à Alain MANENTI

  • AGASC - les 4 "fausses" vérités d'Alain MANENTI
    mes réponses à l'article paru dans Nice Matin du 3 Juillet 2009

    -Frédéric DELMONTE : Qui préparait le budget à l'AGASC ?
    - Alain MANENTI : Michel HEBERT

    Mensonge par omission : l'AGASC n'ayant pas alors de directeur général : oui, je préparais le budget " prévisionnel" soumis ensuite à approbation du conseil d'administration puis présenté au Maire, à l'Adjoint aux Finances, au 1er Adjoint et à la direction générale des services de la Commune

    - FD : ... et les directeurs de centre ?
    - AM : Ils n'étaient pas au courant

    Mensonge : un travail préalable était fait avec chaque directeur de centre pour préparer le budget prévisionnel... comment pouvait-il en être autrement ? comment aurais-je pu à moi tout seul prévoir les achats et les investissements nécessaires au fonctionnement des 8 centres ? A quoi auraient donc servi les directeurs ???
    Monsieur MANENTI ignore les missions des directeurs qui ont en charge le suivi de gestion de leur centre. A ce titre ils recoivent chaque mois la balance analytique et la situation financière de leur centre respectif... il est évident que la préparation du budget ne pouvait se faire sans eux.

    - FD :  et le conseil d'administration ? a-t-il joué un rôle de veille ou de garde-fou ?
    - AM : Il  n'a jamais été mentionné la situation financière de l'AGASC en conseil d'administration

    Mensonge : comme en attestent les comptes rendus des séances hebdomadaires du Conseil d'Administration, tous les mois la balance analytique des centres était remise à chaque membre du Conseil et tous les 3 mois notre expert comptable venait nous présenter et commenter les comptes.
    Chaque semaine, le Conseil d'Administration travaillait sur la gestion des centres et bien évidemment le tennis n'a pas échappé à la règle... sinon à quoi aurait servi un Conseil d'Administration ? Quel manque de considération à l'égard des bénévoles membres du Conseil ! Ce n'était pas des potiches !

    - FD : Pour en revenir à la DSP, il y a un débat autour de l'embauche du personnel
    - AM : la première année de l'exercice, il a été embauché 3 moniteurs de tennis. Avant il y en avait un. 3 salariés sur un an cela fait 75000  € de salaire

    Mensonge : lorsque nous avons repris le tennis, il y avait 5 personnes employées par le Stade Laurentin Tennis de Montaleigne, emplois en Contrat à Durée Indéterminée (CDI) que nous avons du reprendre conformément au cahier des charges de la DSP... mais peut-être M. MANENTI ne s'est-il pas donné la peine de lire l'annexe 2 de ce document qui liste ces emplois très précisément ... et plus simplement comment le tennis de Montaleigne avec plus de 400 enfants inscrits à l'école de tennis aurait-il pu fonctionner avec un seul moniteur ?

    - FD : Oui mais le déficit de la DSP est plus important que cela
    - AM : La cafétéria a enregistré 55 000 € de perte de son côté. A l'origine c'était une cafétéria qui a été transformée en restaurant

    Mensonge : depuis des années, il y a toujours eu un restaurant au tennis de Montaleigne et non une cafétéria comme nous en avons une au centre nautique... Les aménagements ne sont pas ceux d'une cafétéria et plusieurs restaurateurs ( 7 en 10 ans ) se sont succédés à la gestion du restaurant dont l'exploitation n'a jamais pu être rentabilisée... cela a sans doute échappé à M. MANENTI qui fréquentait fort peu le restaurant du tennis de Montaleigne.

    - FD: 55 000 € plus 75 000 €  égal 130 000 €, le déficit est de 168 000 €
    - AM : les 40 000 € de différence correspondent à la perte d'un club de sport que l'on peut estimer normale. Mais on aurait pu équilibrer avec une subvention. De nombreux clubs sont dans cette situation

    Je rappelle à M.MANENTI que nous sommes dans le cadre d'une DSP et que la loi interdit à la Commune de verser une subvention à l'AGASC pour le tennis de Montaleigne...!

    - FD : Pourquoi la mairie a refusé d'augmenter la subvention donnée à l'AGASC ?
    - AM : M. HEBERT nous présentait un budget de l'AGASC encore en augmentation, comme c'était le cas depuis 3 ans...

    Effectivement, nous avons présenté comme chaque année un budget en augmentation tenant compte de l'augmentation du point conformément à notre convention collective, comment aurait-il pu en être autrement ?
    Mensonge : Quant aux chiffres données par M. MANENTI , la subvention donnée par la mairie en 2007  a été de l'ordre de 1M400 000 €, et non de 780 000 €

    - FD : la ville a alors refusé d'augmenter la subvention ?
    - AM : ...nous avons donc refusé d'augmenter de 120 000 €

    Mensonge : en 2008, notre subvention était de 1M550 000 €, et nous avons demandé pour 2009, 1M636 000, donc une augmentation de 86 000 € en corrélation avec les augmentations légales imposées par la convention collective sans pour autant qu'il y ait eu de création de poste.

    - FD : et la DSP du tennis
    - AM : elle perdait de l'argent depuis juin 2007, mais le président de l'AGASC s'en est rendu compte 18 mois plus tard

    Mensonge : A l'en croire, j'étais seul au courant du déficit ??? et  ni moi ni personne nous n'aurions donc rien fait ???
    Comme l'impose le cahier des charges de la DSP, un bilan du centre de montaleigne a été remis à la Commune début 2008 et comme le lui impose la loi, celle-ci a bien évidemment controlé nos comptes. De plus, une assemblée générale de l'AGASC a eu lieu en Avril 2008 avec présentation et remise du bilan financier (M. MANENTI était présent) incluant bien évidemment les comptes du tennis de Montaleigne. Membres du conseil d'administration, directrice du tennis, Elus, services de la ville, nous connaissions tous la situation financière difficile de la DSP. En ce qui concerne l'AGASC, nous avons pris des mesures pour redresser ce déficit, malheureusement cela n'a pas été suffisant d'autant que j'étais en désaccord avec la directrice.... mais à part ça, j'étais seul au courant et je ne me serais rendu compte du déficit que 18 mois plus tard ??? Ce qui m'amuse c'est qu'à trop vouloir me discréditer M. MANENTI enfonce lui-même le Maire et la Commune qui à l'entendre n'auraient donc pendant 18 mois rien contrôlé. Etonnant ! 

    Enfin, je n'ai pas démissionné parce que je me suis rendu compte du déficit comme le laisse entendre M. MANENTI dans cet article de Nice Matin.


             Depuis 2 ans , le recrutement d'un directeur général n'étant toujours pas d'actualité, je commençais à envisager mon départ vu la lourdeur de la tache pour un bénévole. Ma décision fut prise suite au conflit avec Marjorie REBEUH.

Comme je m'y étais engagé lors de l'assemblée générale de mars 2009, j'ai démissionné une fois l'AGASC sortie de l'impasse de la DSP








 

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