Commentaires sur les comptes de l'AGASC 2010

 

Tout d’abord une remarque :

 

Mes réflexions sur les éléments comptables donnés portent principalement sur le complexe de Montaleigne, non par acharnement contre ce centre mais parce que c’est la seule balance analytique lisible transmise.

 

Les autres balances analytiques du 1/1/2010 au 30/6/2010 , étonnament, ont une présentation différente et ne comportent pas de solde d’exercice précédent qui nous permettrait de voir les écarts sensibles d’une année à l’autre, à la même période.

 

Pour une analyse pertinente, il aurait fallu que soient communiqués 

- les balances analytiques mensuelles de chaque centre depuis le 1er Janvier 2010 comme cela a été fait 

  pour le tennis et la cafeteria de Montaleigne,

- ainsi que le récapitulatif des centres du 1/10/2008 au 31/12/2009.

 

Bien que le Maire ait affirmé en Conseil municipal que le Tennis marche très bien depuis mon départ de l'AGASC en avril 2009, on peut s'étonner des chiffres communiqués : - Les produits de séjour du Tennis sont :

 

 

  du 1/1/2009 au 31/8/2009 : 132 163 euros

  du 1/1/2010 au 31/8/2010 :   57 038 euros

 

  En 8 mois, d’une année sur l’autre, apparaît une perte de 75 127 euros .

 

  Pour l’année 2010, en 8 mois, le centre est en déficit de 56 000 euros.

 

- Pour la cafeteria:

   les comptes communiqués sont faussés.

 

  En effet, d’après la balance analytique,

  - la cafeteria a fait un bénéfice de 27 478 euros en 8 mois.

  - Il a été réalisé un chiffre d’affaires de 79 903 euros

  - par contre 0 euro est mentionné au poste personnel.

 

Comment le poste personnel du restaurant du tennis peut-il être de 0 euro ?

 

Comment un restaurant peut-il fonctionner sans cuisinier ? C’est d’autant plus grave que l’on retrouve le nom du cuisinier en poste au restaurant de Montaleigne depuis le début de la DSP, sur la liste du personnel mais attaché au siège de l’AGASC : assume-t-il à présent des missions administratives, à la DRH ? à la comptabilité ? au secrétariat ?

 

L’autre poste de cuisinier – puisqu’il y en a 2 pour assurer l’ouverture 6 jours sur 7 et 7 jours sur 7 pendant les vacances – est celui de Françoise PHILIP transférée de la cafeteria du centre nautique en début d’été et qui est mentionnée dans le personnel du centre nautique sur le budget prévisionnel. Est-elle devenue monitrice de voile ?

 

Comment également un restaurant peut-il fonctionner sans serveur ?

 

En faisant une règle de 3 à partir des balances analytiques données du 1/10/2008 au 31/12/2009, on peut estimer à 60 000 euros les frais de personnel du restaurant du tennis pour les 8 premiers mois de 2010… ce qui change complètement la donne.

 

Si l'on intègre les frais de personnel - car forcément il y en a eu - le bénéfice miraculeux présenté par les chiffres communiqués, disparait.

 

Pour comprendre ce 0 euro inscrit au poste personnel de la cafeteria de Montaleigne, il serait très instructif de pouvoir consulter le registre unique du personnel de l'AGASC en précisant l’attribution de chaque poste par centre, les missions afférentes, le salaire annuel.

 

  Autre point concernant le restaurant, on constate que

- du 1/10/2008 au 31/12/2009 - Achats : 77 000 euros - Recettes : 140 000 euros - Coef 1,8

- du 1/1/2010 au 30/5/2010 – Achats : 17 800 euros – Recettes : 27 115 euros – Coef 1,52

- du 1/6/2010 au 31/8/210 – Achats : 19 500 euros – Recettes : 57 788 euros – Coef 2,96

 

Comment peut-on passer d’un Coef de 1,52 à 2,96 en quelques mois.

 

Même si les 3 mois d’été sont les plus productifs, les achats doivent suivre : il faut bien mettre quelque chose dans les assiettes !

 

Cela parait d’autant plus impossible quand on sait que la cafeteria du centre nautique sur 15 mois 2008/2009 a fait un Coef de 2,26, et pour le premier semestre 2010 un Coef de 2,29, ce qui est logique pour une cafeteria qui a toujours très bien travaillé du fait notamment de son emplacement, ce qui est loin d’être le cas du restaurant du tennis de Montaleigne.

 

Autre constat surprenant : pourquoi n’y a-t-il pas de budget prévisionnel pour le club et le restaurant du Tennis ?

 

Comment la nouvelle direction de l’AGASC peut-elle travailler sans budget prévisionnel ?

Ce budget existe forcément, mais n'a pas été communiqué, pourquoi ?

 

Enfin, sur les 8 premiers mois de 2010, on ne retrouve aucune dotation pour amortissement ni au tennis, ni au restaurant de Montaleigne alors que du 1/10/2008 au 31/12/2009, on avait 5716 euros au tennis et 6033 euros au restaurant.

 

Conclusion : la présentation tronquée de ces comptes ne permet pas d'apprécier la situation exacte du Tennis de Montaleigne.

 

Pour une véritable transparence, si tant est que le Maire et le Président BERAUD aient voulu jouer cette carte, il aurait fallu :

 

* la communication des balances analytiques des centres avec la même présentation que l’année précédente

  ainsi que celle du Tennis et du restaurant de Montaleigne avec les soldes des exercices précédents et cela

  depuis le 1/1/2010

 

* des explications sur la réalisation du chiffre d’affaire du restaurant de 79 903 euros obtenu sans cuisinier

   ni serveur

 

* la communication du registre unique du personnel en indiquant pour chaque centre – dont le tennis et le

   restaurant de Montaleigne – les agents, la définition de leur poste, leur salaire annuel brut

  

* l'explication du passage d’un Coef de 1,52 à 2,96 pour le restaurant de Montaleigne

 

* la communication du budget prévisionnel du tennis et restaurant de Montaleigne pour 2010

 

En fait cette communication de comptes s'inscrit dans la continuité de l'audit manipulé de bout en bout accumulant les omissions et les déductions et affirmations sans fondement et sans preuve... l'objectif étant toujours le même : démontrer ma mauvaise gestion et le redressement de la situation du Tennis grâce aux grandes compétences de la compagne du Maire.

 

Henri REVEL est arrivé à ce qu'il voulait pour le Tennnis de Montaleigne :

 

- C'est désormais un centre de l'AGASC comme un autre pouvant bénéficier de la subvention

  municipale ( la DSP imposée, prétendument obligatoire, miraculeusement ne l’est plus depuis 2010 au

  regard d’une prétendue jurisprudence qui n'a jamais été précisée).

 

- Sa compagne Marjorie REBEUH en est toujours la directrice.

 

 

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